Google Ads : Introduction

Tout d’abord un petit peu de vocabulaire : PPC signifie Pay-Per-Click et cela résume parfaitement le fonctionnement de Google ads : un internaute clique sur votre publicité, vous payez. C’est aussi simple que cela. Et à présent, un peu d’histoire : en 1996, une société allait révolutionner le digital marketing et… il ne s’agissait pas de Google ! Cette société s’appelait Idealab et après deux années de travail acharné elle goto.com un moteur de recherche financé par la publicité : les annonceurs payaient pour un mot-clé dès lors que celui-ci était utilisé par un internaute et affichaient alors leur publicité. Idealab, excusez du peu, avait inventé le PPC. Et pas que. Comment évaluer ce qu’allait payer l’annonceur ? par un système habile d’enchères. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? très probablement. En octobre 2001, GoTo changea son nom pour Ouverture. Cette même année, un brevet récompensa leurs recherches : “System and method for influencing a position on a search result list generated by a computer network search engine.” Traduction: système et méthodologie influençant le classement dans une liste de résultats de recherche générée par un moteur de recherche. Oui, cela devrait vraiment vous rappeler quelque chose… En 2003, Yahoo ! acheta Ouverture pour 1,63 milliars de dollars. Une somme absolument énorme pour l’époque. Et pendant ce temps, un certain Google, qui avait lancé un fort peu original CPm (cout par mille impressions) se dit que ce système d’enchères, c’était vraiment une bonne idée. On devine la suite : en avril 2002, Ouverture assigne Google en justice. Deux ans plus tard, rien n’était réglé et Google préparait son entrée en bourse. Pas question donc de trainer ce boulet et Google décida d’en finir avec un accord à l’amiable : 2,7 millions d’actions en échange d’une licence perpétuelle. En 2003, Yahoo ! acheta Ouverture pour 1,63 milliars de dollars. Une somme absolument énorme pour l’époque. Et pendant ce temps, un certain Google, qui avait lancé un fort peu original CPm (cout par mille impressions) se dit que ce système d’enchères, c’était vraiment une bonne idée. On devine la suite : en avril 2002, Ouverture assigne Google en justice. Deux ans plus tard, rien n’était réglé et Google préparait son entrée en bourse. Pas question donc de trainer ce boulet et Google décida d’en finir avec un accord à l’amiable : 2,7 millions d’actions en échange d’une licence perpétuelle.

Google, circa 1998

Cette année-là, la société Backrub adopta un nouveau patronyme : Google. Larry Page et Sergey Brin travaillaient alors dans le garage de Susan Wojciki. Avec 25 millions des investisseurs, ils déménagèrent deux ans plus tard à Mountain View et Craig Silverstein devint leur tout premier employé. Les annonceurs potentiels devaient contacter un de leur commerciaux et dépenser un minimum assez conséquent basé sur le CPM. On pouvait décider de l’affichage des publicités en fonction de mots-clés, mais c’était tout. En octobre 200 un pas important fut franchi avec le lancement de Google Ads. On pouvait alors se passer de commercial et lancer ses propres campagnes, toujours au CPM.

C’est en février 2002, certainement par un pur hasard et sans jamais avoir entendu parlé de GoTo, que fut lancé Adword Select. Tout les principes-clé étaient présent avec une amélioration par rapport à GoTo : la pertinence (relevance). Pour définir quelle publicité allait s’afficher en priorité, Google ne tenait pas uniquement compte du CPC (cout par clic) mais également du CTR (clic through rate) c’est-à-dire le taux de clics, c’est-à-dire l’intérêt des utilisateurs pour la publicité affichée. La formule adopté pour définir la position d’affichage fut donc CPC maximum * CTR. GoTo, pour leur part, se contentait d’un unique critère : le montant qu’un annonceur était prêt à payer. Mais comme Google se rémunère au clic, on comprend bien l’intérêt d’afficher des publicités intéressant les internautes, même si le CPC est un peu inférieur. Imaginons en effet qu’un annonceur décide de payer cent dollars par clic : il gagnera l’enchère, mais si la publicité n’intéresse personne Google ne gagnera pas le moindre centime. Même l’internaute y gagne, puisque avec la formule de Google il a davantage de chance de voir des publicités susceptibles de l’intéresser. Un géant était né, celui-là même qui allait un jour révolutionner l’univers et le reste avec ses incroyables Google Glass. C’est en février 2002, certainement par un pur hasard et sans jamais avoir entendu parlé de GoTo, que fut lancé Adword Select. Tout les principes-clé étaient présent avec une amélioration par rapport à GoTo : la pertinence (relevance). Pour définir quelle publicité allait s’afficher en priorité, Google ne tenait pas uniquement compte du CPC (cout par clic) mais également du CTR (clic through rate) c’est-à-dire le taux de clics, c’est-à-dire l’intérêt des utilisateurs pour la publicité affichée. La formule adopté pour définir la position d’affichage fut donc CPC maximum * CTR. GoTo, pour leur part, se contentait d’un unique critère : le montant qu’un annonceur était prêt à payer. Mais comme Google se rémunère au clic, on comprend bien l’intérêt d’afficher des publicités intéressant les internautes, même si le CPC est un peu inférieur. Imaginons en effet qu’un annonceur décide de payer cent dollars par clic : il gagnera l’enchère, mais si la publicité n’intéresse personne Google ne gagnera pas le moindre centime. Même l’internaute y gagne, puisque avec la formule de Google il a davantage de chance de voir des publicités susceptibles de l’intéresser. Un géant était né, celui-là même qui allait un jour révolutionner l’univers et le reste avec ses incroyables Google Glass. Plus sérieusement, le critère du CTR est absolument essentiel : cela signifie que plus votre publicité est efficace et intéressante, plus vous avez de chances qu’elle s’affiche même si vous n’êtes pas le plus gros enchérisseur. Ainsi la créativité peut-elle s’imposer face aux gros budgets. Du moins en théorie, car il n’est pas certain du tout que vous puissiez réellement faire mieux qu’une agence spécialisée avec une armée de graphistes et concepteurs-rédacteurs.


La réponse à une question

La publicité dans le moteur de recherche Google est différente d’une publicité traditionnelle : Lorsque l’on utilise le moteur de recherche, on a un problème et l’on est en quête d’une solution. Il peut s’agir de la date de naissance d’une starlette ou d’un plombier, mais dans les cas on espère une réponse. La publicité doit donc répondre à cet impératif : vous proposez une réponse et si celle-ci est pertinente, l’utilisateur cliquera sur le lien pour visiter votre site. Ainsi la page d’accueil de votre site ne présente guère d’intérêt : trop générale, elle n’apporte pas de réponse directe à une question. Vous avez besoin de ce que l’on appelle une landing page : Il peut s’agir d’une liste d’ordinateurs portables si vous avez une boutique d’électronique. Si vous vendez des abonnements, vous ne pouvez pas froidement proposer la page d’inscription : vous avez besoin d’une page spécifique qui explique l’intérêt qu’il y a à s’inscrire.

Le funnel

Choisir les bons mots-clés est absolument indispensable. Cela revient à poser la problématique suivante : de quelle question avez-vous la réponse ? L’ensemble des étapes allant du moment où un internaute a connaissance de votre jusqu’à la phase d’achat s’appelle un « funnel ». Il s’agit d’une pyramide inversée, car le nombre de personnes qui consulteront votre site est largement supérieur à celui des personnes qui vont effectivement acheter et à chaque étape, leur nombre diminue : même lors de la phase finale, lorsque le panier est rempli, on compte de nombreux abandons. Cela n’a à vrai dire rien de surprenant puisque « funnel » se traduit par « entonnoir ». Un terme communément employé en marketing est « tunnel de conversion ». Il existe plusieurs variantes de ce fameux tunnel mais ils sont tous à peu près équivalents.

Les différentes phases du funnel

La première étape consiste à vous faire connaitre afin de générer du trafic. Outre le choix de mots-clés judicieux, vous devrez créer des publicités qui attireront les internautes et les inciteront à cliquer. « Learning » est la phase où vous présentez vos produits ou vos services. Par exemple, lorsque je fais une publicité pour www.rozange-consulting.com je prévois une landing page présentant mes services, après quoi ils seront orientés vers une inscription à la newsletter, le téléchargement d’un contenu gratuit ou un rendez-vous zoom. Un lien propose également l’achat d’un service, mais cette étape est rarement atteinte lors d’un premier contact. La totalité du parcours dans le funnel peut s’accomplir en quelques minutes, si vous avez une offre vraiment attractive, ou plusieurs mois, via notamment le retargeting, en relançant régulièrement les personnes qui ont visité votre site ou ont acheté quelque chose. Au total, le funnel se décompose en quatre ou cinq phases :

  1. Conscience : l’internaute prend connaissance de votre publicité
  2. Intérêt : il clique sur la publicité
  3. Connaissance : il en apprend davantage sur votre offre : il s’agit de l’argumentaire publicitaire proprement dit.
  4. Shopping : L’internaute est presque convaincu, il examine votre offre et ajoute éventuellement des articles dans son panier.
  5. Achat : si le panier n’a pas été abandonné, félicitations : nous sommes parvenus à la dernière étape du funnel.

Quatre catégories distinctes

On regroupe parfois les mots-clés en quatre catégories distinctes.

  • Explicite : Il s’agit du cas de figure le plus concret. L’internaute sait ce qu’il veut, il recherche par exemple un médecin, un livre bien précis ou une baby-sitter.
  • Problème : la recherche est cette fois-ci plus vague. Il peut par exemple rechercher un « bon livre de science-fiction » ou lister des symptômes tels que « difficultés à respirer et migraines ».
  • Solution : Vous savez déjà ce que vous voulez. Vous désirez simplement savoir où acheter du Doliprane ou des barrettes de RAM DDR.
  • Enfin, il y a la recherche d’informations, souvent formulée en langage naturel. Par exemple « idée originale de cadeau pour ma petite amie ». Faites l’essai, et vous verrez que cette recherche a priori un peu vague a été envisagée par les marketers qui proposent toutes sortes de solutions à votre dilemme.

Trouver les bons mots-clés

A présent, il ne reste plus qu’à trouver les mots-clés. Examinez les occurrences sur votre site web, visitez les sites de vos concurrents, et utilisez l’excellent outil de Google Ads qui, à partir d’un mot-clé, vous en proposera de nombreux autres : il s’agit du « Ads Keyword Planner » auquel vous aurez accès gratuitement dès lors que vous créez une campagne de publicité. Combien de mots-clé devriez-vous avoir ? certaines sociétés travaillent avec des combinaisons de plusieurs millions de mots-clés, mais tout le monde n’a pas l’offre en ligne d’eBay ou Amazon… Dans la plupart des cas, une liste de quelques dizaines de lignes suffira amplement. Mais si vous désirez créer des listes imposantes, rien de plus simple : utilisez un mélangeur de mots-clés. Par exemple celui, gratuit, de seoscout.com : Vous entrez des listes de mots dans chacune des trois colonnes (typiquement nom, verbe, adjectif) et il créera pour vous les diverses combinaisons. On peut y ajouter des options très utiles : par exemple la combinaison exacte ou au sens large. Nous verrons plus tard ce que cela signifie. Il s’agit d’un outil très intéressant, car 80% des recherches comprennent au moins deux mots, de plus les recherches avec un seul mot sont très compétitives car très génériques, et coutent par conséquent beaucoup plus cher. Nous avons déjà expliqué dans nos articles sur le SEO ce que sont les recherches long tail, elles permettent de cibler beaucoup plus précisément et sont bien meilleurs marchés car plus spécifiques : la logique est exactement la même que pour l’optimisation SEO.


Recherche vague ou précise
Wide versus deep, tels sont les termes utilisés en anglais. Une recherche large signifie… vague, plus ou moins. En d’autres termes, si vous vendez des téléviseurs vous tenez compte du fait que le terme « téléviseur » et ses synonymes ne figurent pas dans la recherche. Par exemple, cela pourrait être « 50 pouces et plus » plutôt que « nouvelles télé sony grand écran ». Une recherche large, c’est donc tout un univers de requêtes et mots-clés, une vraie mine sous-exploitée. On commence donc par créer par créer des listes aussi larges que possible puis, au bout d’une semaine environ, on regarde ce qui a le mieux fonctionné en termes de clics. On réduit alors sa liste de manière à améliorer sa pertinence. Il va de soi que remporter l’enchère pour « cinquante pouces et plus » va couter moins cher que « écran Sony ». C’est donc très intéressant, même si vous ne vendez que des téléviseurs Sony.

The four types of keywords in Google Ads: broad, phrase, exact match, and variation match.


Broad match:
Par défaut, c’est la recherche Broad qui est utilisée car c’est la plus simple et aussi, généralement, la moins intéressante : Broad, cela signifie qu’à partir de vos mots-clés Google va autoriser toutes sortes de variations : termes mal orthographiés, synonymes, masculin, pluriel… un mot-clé devient ainsi quasiment l’équivalent d’un centre d’intérêt dans les publicités Facebook. L’ordres des mots n’a pas non plus d’importance. Imaginons que vous vendiez toutes sortes de boissons gazeuses : il peut être intéressant de choisir ce type de requête qui renverra un resultat pour toutes sortes de marques et de types de boissons gazeuses. Si en revanche vous êtes un revendeur Pepsi-cola, non seulement cela ne présente aucun intérêt mais avec une recherche Broad vous attirerez également ceux qui ne jurent que par Coca-cola.

Modified Broad Match:
Supposons donc que vous vendiez uniquement du Pepsi-Cola, vous souhaitez donc que Google ne considère pas que le coca-cola soit un équivalent. Par conséquent vous allez utiliser le signe + afin d’être certain que le terme correspondant figure dans la requête : donc +Pepsi garantira que votre publicité sera affichée uniquement lorsque le terme Pepsi y figure explicitement, en excluant tout équivalent ou synonyme. En revanche, google a la gentillesse de tenir compte des fautes de frappe. Ainsi +pepsi fonctionnera également avec Pepsi par exemple. Pour un nom, seront également retenues les formes singulières et plurielles.


Phrase Match:
La logique est la même que pour les fonctions booléennes : vous encadrez l’expression avec des guillemets. Votre publicité ne s’affichera que si le contenu est strictement identique, exception faite des fautes de frappe et du pluriel au lieu du singulier. Il peut en outre y avoir des mots avant et après. Par exemple avec l’expression « télé Sony » elle s’affichera avec « télé Sony » grand écran ou « télés Sony » mais pas avec « télé grand écran Sony ». Vous pouvez bien sur combiner Broad Match et Phrase Match.


Exact Match:
L’expression est encadrée non plus par des guillemets mais par des crochets. Par exemple [télé Sony]. L’expression fonctionne encore pour le pluriel au lieu du singulier, donc télés Sony, mais pas s’il y a des mots avant ou après. Vous pouvez utiliser cette possibilité pour envoyer l’internaute directement sur la page des téléviseurs 55 pouces par exemple.


Variation Match:
Cette option doit être activée lorsque vous créez une campagne. Si vous entrez des mots-clés au singulier, vous interdisez ainsi à Google d’afficher votre publicité lorsque ces mots-clés sont recherchés au pluriel. Pourquoi ? par exemple si vous observez que l’enchère est plus haute pour une expression au pluriel. Il convient cependant d’insister sur le fait que les fautes de frappe ne seront plus non plus gérées automatiquement, il conviendra donc d’ajouter les fautes les plus communes à votre liste de mots-clés.

Negative Match:
Si vous utilisez Broad et Modified Broad Match, vous ne souhaitez peut-être pas faire totalement confiance à Google, vous pouvez donc filtrer les mots-clés en interdisant l’utilisation de certaines alternatives. Vous pouvez ajouter ces filtres tout simplement ave « – » au lieu de « + ». Mais vous disposez aussi d’une fenêtre dédiée où vous pouvez entrer très simplement tous les mots-clés interdits, vous n’avez dans ce cas pas besoin de les précéder de l’opérateur « – ». Vous pouvez interdire des mots-clés soit au niveau d’un groupe, soit au niveau de la campagne dans son ensemble, et donc dans tous les groupes composant celle-ci. On a la possibilité d’utiliser trois types de « negative matchs ».

Negative Broad Match:
C’est le cas de figure que nous venons d’évoquer : pour créer un Negative Broad Match il suffit d’ajouter le signe (-) devant un mot-clé. Attention, c’est toute la séquence qui est alors filtrée : par exemple ( télé -Sony) va filtrer les deux termes. Il n’y a en effet pas de différence entre ( – télé Sony ) et (télé – Sony ). Si vous voulez filtrer toute une expression composée d’autant de mots que vous le désirez, il suffit donc d’ajouter (-) au début de l’expression. Par contre si vous ajoutez ( -télé Sony ) l’expression au pluriel (Télés Sony) à ne sera pas filtrée car avec les « negative Broad Match » Google fait la distinction entre singulier et pluriel, vous devez donc ajouter à la fois « -télé » et « -télés ». En outre, peu importe l’ordre des mots : ( -télé Sony ) filtrera également ( Sony télé ). Mais il y a une solution.

Negative Phrase Match:
Avec Negative Phrase Match on tient compte cette fois-ci de l’ordre des mots. Comme pour Phrase Match, il suffit d’employer des guillemets. L’expression est donc « – télé Sony » par exemple. Si l’ordre des mots doit être exactement le même, il est en revanche possible d’avoir des mots supplémentaires avant et après l’expression entre guillemets. C’est là qu’intervient le dernier type de filtre.

Negative Exact Match:
On remplace logiquement les guillemets par des crochets, par exemple -[télé Sony] et l’expression est filtrée uniquement si l’internaute tape exactement la même expression, donc sans mots supplémentaires devant ou derrière.

Where to begin?

Comment débuter ? avec les mots-clés les plus précis possibles, n’utilisez donc pas Broad, qui est le comportement par défaut. Avec les premiers résultats, vous pourrez alors étendre votre liste en connaissance de cause. Pour début, le plus facile est d’utiliser Exact Match. Ainsi vous saurez immédiatement quels sont les mots-clés qui auront été utilisés par les internautes plutôt que d’avoir à éplucher de longues listes où figureront toutes sortes de recherches jugées plus ou moins équivalentes par Google. Il faudra bien en arriver là, mais la console Google est un peu ardue pour un débutant, mieux vaut donc étendre ses listes progressivement. Mais ce n’est pas tout, il existe encore une autre option…

Les outils de recherche de mots-clés

Le planificateur de mots-clés
C’est bien sûr avec Google qu’il faut commencer : nul n’a autant de données sur les recherches transitant par son site. L’outil est disponible depuis votre compte Ads sous le nom un peu compliqué de « Outil de planification de mots clés ». L’outil permet de trouver des mots-clés accompagnés de diverses informations, telles que le volume de recherche et un ordre de grandeur pour le CPC. Comment faire ses premières recherches ? Si vous vendez des produits, vous pouvez commencer par les noms des catégories dans lesquels ils sont classés : par exemple ordinateur portable, ordinateur de bureau, périphériques, etc. Vous pouvez ensuite entrer dans les détails : disque dur 4TB, RAM 16GB, gamepad, etc. puis entrer les noms exacts de vos produits. N’hésitez pas à viser large, puis au bout d’une semaine de campagne, étudiez vos résultats afin d’éliminer les mots-clés peu performants et au contraire ajoutez des variations des termes fonctionnant le mieux.

Idées de mots-clés
C’est littéralement ce que vous propose Google : entrez par exemple votre landing page, c’est-à-dire l’url de la page figurant dans votre publicité, et Google vous proposera des mots-clés en lien avec celle-ci. Le crawler de Google peut explorer n’importe quelle page HTML, en respectant les instructions de robots.txt toutefois il est assez rare qu’un site demande à Google de ne pas être indexé. Alors pourquoi se gêner ? demandez à Google d’analyser les pages de vos concurrents ! il est d’ailleurs fréquent, et vous l’avez certainement remarqué, que lorsque vous recherchez un produit, service, ou marque dans Google, s’affiche alors dans les publicités les noms de rivaux directs. Par exemple, en recherchant « Microsoft word » je vois s’afficher une publicité pour www.atlassian.com En plus de votre site et ceux de vos concurrents, vous pouvez demander l’analyse de divers sites de référence, en fonction de votre activité : il peut s’agir de Wikipédia, des journaux ou portails d’actualité. Si vous ciblez les anglophones, un site remarquable est metaglossary.com qui propose synonymes et mots liés.

Affiner les mots-clés
Google propose en version bêta un système de filtres intelligent : par exemple si l’on recherche Eaglemoss, Google suggèrera des catégories telles DC Comics ou Retour vers le futur. L’outil est encore limité, mais il s’avère complémentaire des filtres classiques proposés par Google : la listes des critères est très complète, elle comprend concurrence, montant des enchères, taux d’impression, etc. Les options sont nombreuses, impossible de toutes les expliquer et je vous invite à faire des essais pour comprendre comment ils fonctionnent. Par exemple prenons le filtre « mot-clé ». On commence par indiquer s’il doit être inclus ou exclu. Ensuite, on précise s’il doit s’agir d’une recherche textuelle ou sémantique. Dans le premier cas, c’est le terme exact dont on tient compte. Dans le second cas, il s’agit des mots liés : superhéros renverra donc diverses valeurs communes à cet univers spécifique. Lorsque l’on passe la souris sur les différentes options possible d’un filtre, une fenêtre popup s’affiche avec une explication sur la manière de les employer. Par défaut, la recherche se situe dans le pays où vous êtes situé, par exemple en France. Vous pouvez ajouter autant de pays ou zones géographiques que vous le désirez, en fonction de la langue ou des produits vendus. Par exemple l’ensemble des pays francophones ou l’union européenne. A chaque fois que vous trouvez un mot-clé intéressant, vous devez l’enregistrer en l’associant à un groupe d’annonces qui eux-mêmes font partie d’un « plan de mots-clés ». À tout moment, vous pouvez changer de table dans la colonne de gauche afin d’afficher idées de mots-clés et prévisions de clics. N’oubliez pas non plus que par défaut, le filtre « idées réservées aux adultes » est activé. Si votre activité l’exige il conviendra donc de supprimer celui-ci.

Finaliser votre plan de mots-clés
On l’a constaté, il est possible d’ajouter mots-clés et groupes d’annonces directement depuis le planificateur. Toutefois, il n’est pas aisé de définir des requêtes évoluées, une fois accoutumé à Google Ads il est alors recommandé de télécharger vos données et les exporter vers votre tableur. Vous pourrez affiner votre groupe, notamment à l’aide des caractères spéciaux évoqués précédemment : négative broad match par exemple. Une fois votre travail terminé, vous allez faire l’opération inverse et importer vos données dans l’éditeur Ads. C’est bien sur ainsi que l’on travaille lorsque l’on est confronté à des milliers de mots-clés. Dès lors que l’on opère en centaines de mots-clés, le planificateur est parfaitement adapté à cette tâche.

Les estimations trafic
Il s’agit certainement du plus important des outils proposés par Google. Lorsque vous ouvrez le planificateur de mots-clés vous voyez trois sections : Tout en bas, la liste des plans créés. En haut à gauche « trouver de nouveaux mots-clés ». Et enfin à droite « Obtenir le volume de recherche et les prévisions ». Lorsque vous serez plus aguerri, vous importerez directement un fichier de mots-clés. Mais pour le moment nous allons saisir directement nos données dans la boite. Une fois que vous aurez entré quelques mots-clés, cliquez-en haut à gauche sur « prévisions ». Si nécessaire, mettez à jour localisation géographique, langue et budget quotidien. Pas d’inquiétudes : il s’agit d’un calculateur et vous pouvez donc jouer avec les différents paramètres sans aucun risque. Idéalement, vous devriez utiliser cet outil avant même de lancer votre activité. En effet, à quoi bon tenter de vendre un produit d’une valeur d’une quinzaine d’euros si le CPC est de 25 euros ? Aucun problème pour une compagnie vendant des milliers d’articles avec une excellente trésorerie, si vous débutez en revanche c’est bien entendu hors de question. Les prévisions s’affichent sous forme de courbe et vous pouvez naviguer sur celle-ci à la souris afin de tester d’autres budgets. En-dessous de courbe, vous avez toutes les données importantes, à commencer par le CPC moyen. Par exemple pour l’entrée « Eaglemoss Star Trek » nous aurions environ 20 clics pour un budget mensuel de 45 euros en ciblant les Etats-Unis. Il s’agit d’un exemple basique et la campagne peut bien sûr être grandement optimisée. Mais dans quelle mesure les prévisions Google sont-elles fiables ? afin d’éviter les mauvaises surprises, tablez sur un différentiel de 20% et vous serez couvert.

Google Trends:
Google Trends, c’est un peu l’histoire de la publicité en ligne. Par défaut, Google affiche les tendances actuelles, mais l’outil est bien plus puissant. Prenons par exemple « PlayStation 5 ». Vous obtiendrez la courbe de toutes les recherches des douze derniers, ainsi que des statistiques complémentaires par région. Votre produit est-il saisonnier ? se vendra-t-il mieux en bord de mer ou dans une grande ville ? Ou peut-être ne se vend-il quasiment plus ? Google Trend vous donnera la réponse. Vous obtiendrez en outre les sujets associés, par exemple Best Buy, et les requêtes associées telles que « PS5 restock ». Google Trends est vraiment l’outil idéal pour programmer vos campagnes et optimiser votre cible, il vous donne aussi des idées supplémentaires grâces aux sujets et requêtes associés.